BEAUFILS

« Les couleurs de la vie »

 

Jean Luc Beaufils, le dernier représentant de l’Art Moderne français est né le 18 février 1953. Fils de l’architecte Jean Charles Louis Beaufils, il se familiarise tout jeune avec le dessin et la peinture. Dès l’âge de 4 ans, on remarque déjà chez lui une prédisposition pour la construction et la couleur. « J’avais un nombre incalculable de boîtes de crayons, j’avais besoin de dessiner. C’était une sorte de refuge. Adolescent, j’étais sans doute un peu rêveur.  Alors je m’occupais en dessinant. Puis c’est très vite devenu un besoin ». Explique celui qui deviendra un des plus grands coloristes français. « On a une idée de ce que l’on veut faire et puis on l’affirme progressivement sur la toile », précise-t-il.

Plus tard il analyse les formes, la construction, les tons, la couleur. Son talent se précise, ses professeurs s’étonnent, c’est déjà un artiste dans l’âme. Très tôt, son travail interpelle et interroge. Le peintre poursuit sa route. Dans les années 70, Beaufils peint ses premiers tableaux, ses esquisses pures jaillissent d’un seul trait, le dessin est impulsif, la couleur est franche. Ce talentueux coloriste associe les formes pour créer une atmosphère gaie, révélatrice de vie, de lumière et de personnalité. Il visite les musées, les galeries, il dévore l’art sous toutes ses formes. Il devine ses Maîtres, les choisit, puis les apprivoise ; c’est Matisse, Picasso, Braque, Dufy. Désormais, le peintre est totalement absorbé par la peinture et participe à ses premières expositions où il obtient immédiatement un franc succès. Les premiers prix s’enchainent, les expositions se multiplient. Début des années 80, Beaufils est largement reconnu dans les galeries et débute pour lui les premières expositions personnelles à l’étranger. C’est parmi les plus grands qu’on peut admirer ses œuvres sur les cimaises des galeries. Dans les expositions de groupe, à côté de ses œuvres s’accrochent Van Dongen, Gen Paul, Raoul Dufy, André Lhote, André Derain, Gérard Schneider, Ladislas Kijno, César, Bernard Buffet…Ses tableaux se vendent aux Etats-Unis, au Japon et dans plusieurs pays Européens. Un succès sans frontières.

            Le peintre est heureux, il est têtu, tenace, besogneux, recherche la perfection et récolte les fruits de ce travail incessant au travers de grandes expositions qui le mènent rapidement à la célébrité. Depuis plus de quarante ans, Beaufils est fidèle à la couleur, à la matière qu’il déploie sur ses toiles avec agilité et précision. Pas de répétition mais une grande homogénéité dans son travail. 

            La célébrité de Beaufils s’affirme au fil des expositions, il possède pleinement son art dans une multitude de sujets livrés bruts de son imagination. « Je peins en permanence, mon plaisir c’est d’être dans mon atelier où je m’efforce d’être sincère, je n’ai parcouru qu’un petit bout de chemin, je me sens encore loin d’avoir fait toute la route ». Dans son atelier où d’innombrables œuvres s’entassent, nous retrouvons toute sa fougue, son ardeur et son amour de la peinture. Des carnets de croquis  remplis de projets, de souvenirs trainent çà et là. Son imagination est fertile, ses couleurs nous éblouissent, c’est l’artiste dans son intégralité qui se révèle.       Lorsqu’on parle de son œuvre, il répond avec pudeur, intégrité et sincérité. Il nous fait partager ses émotions, ses joies et nous transmet toute la force qui se dégage de son être et nous éblouit de son talent. Ce long chemin parcouru l’a conduit à se dégager petit a petit de ses maîtres, ses huiles et ses gouaches s’acheminent vers une peinture très personnelle dans laquelle on reconnaît sa sensibilité et sa passion qui nous enveloppe, nous imprègne, l’artiste est présent dans tous ces tableaux.

            Dans toutes ses expositions, les visiteurs sont unanimes, son talent est reconnu. Saisissantes de gaîté, de fraîcheur, elles suscitent une vive admiration et nous comblent de joie et de ravissement. Beaufils est un enchanteur !

            De New York à Los Angeles, le public américain est conquis. De Paris à Saint Tropez, les français sont en émoi. Sa renommée a dépassé les frontières, les stars du show-biz et les célébrités de passage font leurs emplettes dans les galeries. L’incontestable succès de l’artiste dû à son talent est agrandi par sa simplicité et son honnêteté. Lorsque la discussion s’installe, c’est son cœur qui parle peinture sans bluff ni fioriture. Beaufils nous enchante. Il nous emmène vers des horizons sans limites où notre imagination se promène au fil de ses œuvres. Sa perfection nous séduit. Le perfectionniste persiste et signe. 

Beaufils le phénomène. Une vingtaine d’expositions personnelles sillonnent la France, le succès ne varie pas d’un coin à l’autre de l’hexagone. Présent en permanence dans des galeries outre atlantique et dans plusieurs pays européens, sa notoriété est grandissante. Classé par Le Figaro, Beaux Arts Magazine et Artprice parmi les 1000 peintres qui ont fait le marché de l’art mondial en 2007 toutes périodes et tous pays confondus, l’artiste reste égal à lui-même, dans la simplicité et la modestie. Un phénomène à suivre de très près.